Ces prénoms qu'il ne faut absolument pas donner à votre enfant
Votre petit dernier va bientôt arriver ? C'est le moment de réfléchir au prénom de votre enfant. Mieux vaut en effet s'y prendre à l'avance, car décider du nom du bébé au moment où la sage-femme vous le présente est toujours un peu risqué.
Le choix du prénom est une étape à prévoir pendant la grossesse, en prenant le temps de la réflexion et en confrontant les idées des deux parents. Dans ce domaine, on pourrait croire que tout est permis. Ce n'est pas le cas : il y a ce que la loi vous autorise, mais aussi ce que le bon sens vous préconise. Voici 6 catégories de prénoms qu'il faut vraiment éviter de choisir pour votre enfant.
Les prénoms beaucoup trop courants
Évidemment, donner un prénom à la mode est extrêmement tentant. Non seulement ces noms sont faciles à trouver (ils pullulent sur le net ou dans les bouquins de prénoms), mais ils donnent l'impression d'être dans l'air du temps. Le problème quand on suit la tendance, c'est qu'on risque fort de paraître démodé, voire ringard, au bout de quelques années. Mais surtout, cela signifie que votre enfant sera très sûrement entouré de nombreux gamins qui porteront le même prénom. Et ça peut vite devenir très agaçant. Évitez donc les Léo, Gabriel, Raphaël, Arthur, Louis, Maël, Lucas, Adam, Noah et Hugo pour un garçon. Oubliez les Jade, Emma, Louise, Mia, Alice, Lina, Ambre, Rose, Chloé et Anna pour une fille.
Les prénoms de la génération précédente
Si les prénoms datant de l'époque de nos grands-parents ou arrière-grands-parents font recette (Agathe, Jules, Gabin, Iris, Émile, Léon…), ceux de la génération juste avant nous (nos parents, donc) sont beaucoup plus problématiques. C'est probablement un effet de mode qui nous pousse à rejeter ce qui vient de nos plus proches ascendants. Ainsi, les prénoms répandus au milieu du 20e siècle sont encore difficiles à donner à un bébé : Raymond, Bernard, Jean-Pierre, Arlette, Jacqueline, Mireille… Ils n'ont pas encore les sonorités délicieusement rétros que peuvent avoir les Lucien ou Eugénie. Ils sont juste un peu ringards. Rassurons les personnes qui portent l'un de ces prénoms : encore une génération et ils seront certainement de nouveau à la mode !
Les prénoms rattachés à de mauvais souvenirs
Depuis la Seconde guerre mondiale, le prénom Adolphe n'a plus la cote. Certains prénoms sont en effet associés à des visages historiques dont on aimerait bien ne plus trop se souvenir, comme des dictateurs. À ce titre, sachez que Benito et Augusto sont encore mal vus. À moins de vivre dans une grotte sans les infos, il est également compliqué de donner à son bébé le prénom d'un tueur en série (Jeffrey, Ted...) ou même d'une célébrité sulfureuse (Zahia, Rocco...).
Les prénoms inventés et tirés par les cheveux
C'est la grande tendance : inventer complètement le prénom de son enfant, pour se démarquer et lui offrir une véritable marque de fabrique. Seulement voilà, ce genre de création risque aussi de sonner comme une marque de voiture. Donner un prénom qui n'existe nulle part n'est donc pas forcément un cadeau que vous faites à votre rejeton. Et ceci tout simplement parce qu'il devra l'épeler toute sa vie ! Que ce soit pour trouver du travail, s'inscrire au permis de conduire, contacter la sécurité sociale ou draguer au premier rendez-vous, la simple annonce de ce prénom inconnu va susciter des interrogations : "Et vous écrivez ça comment ?". Pour ce faire, certains n'hésitent pas à combiner plusieurs prénoms, sûrement après avoir hésité à les choisir : "J'aime bien Kelly, tu préfères Manon, et pourquoi pas Kellyanon ?".
Le pire étant la modification orthographique de prénoms répandus : une idée aussi tordue qu'inutile, bien que très à la mode ! Une calamité quand il faut écrire à la personne susnommée :
- Vous m'avez bien dit Caroline ?
- Non, Karraulynne !
Les prénoms refusés par l'état civil
On le sait peu, mais certains prénoms peuvent être refusés par la mairie où vous enregistrez la naissance de votre enfant. Ainsi, "Artichaut" a été retoqué par un officier de l'état civil. Plus récemment, de nombreux prénoms n'ont pas eu l'aval de l'administration : Ikéa, Lucifer, Nutella, Titeuf, Methadon, Rambo, Superman et autre Fish&Chips sont restés dans les tiroirs. Mention spéciale pour les parents suédois qui ont tenté de baptiser leur petit "Brfxmnlllnprxvclmnssqlbb116", il fallait vraiment être gonflé (ou totalement idiot). À l'inverse, les petits Alcapone, Boghosse, Tarzan et Merdive ont reçu l'approbation des autorités compétentes.
Les prénoms qui prêtent à confusion dans une autre langue
Certains prénoms peuvent sembler très jolis dans votre langue, mais paraître extrêmement négatifs dans une autre. Ainsi, Akuma pourrait être mignon pour votre bébé, mais cela désigne le diable en japonais. Toujours chez nos amis nippons, le nom Gary signifie "diarrhée". Les parents des petits Randy seront ravis d'apprendre qu'en Inde, ce nom veut dire "prostituée". Si vous utilisez le diminutif Dom, évitez les Pays-Bas où il s'agit d'une insulte destinée aux imbéciles. Les Fanny peuvent provoquer quelques ricanements dans les pays anglo-saxons où ce terme est associé aux parties intimes féminines. Enfin, votre petite Lou doit savoir qu'en argot anglais, cela désigne les WC.
Sachez qu'en théorie, aucun prénom n'est officiellement interdit en France. Mais la loi indique que, lorsque le prénom souhaité est contraire à l'intérêt de l'enfant, l'officier de l'État Civil doit en aviser le Procureur de la République. Celui-ci prend alors les dispositions nécessaires pour interdire l'inscription de l'enfant au registre sous cette dénomination.